Le débardage

Hache    

Avant la guerre 39/45 les bûcherons exercent les travaux forestiers à l'aide de haches, de scies …

Harpons    

Les gros troncs sont débités au harpon, actionnés par deux personnes dans un mouvement de va et vient.

Elaguer     

Les branches des troncs d'arbres debout sont régulièrement coupées à l'aide d'une serpe ou d'une scie.

Serpe   

Les branches alignées par terre sont reprises à la main par le bûcheron qui sépare le bois de corde du bois de fagot.

Fagot

Les fagots sont un bois précieux pour allumer les feux , chauffer les fours… Ils sont liés par une tige en saule ou en osier...

Tronçonneuse    

Depuis 1950,l'exploitation forestière connaît une révolution : l'arrivée de la tronçonneuse et des tracteurs. Mais le débardage par cheval reste nécessaire car il peut passer dans des sentiers étroits, des pentes, des ruisseaux inaccessibles aux tracteurs.

Reculer le cheval    

Avant d'abattre l'arbre, le cheval est éloigné.

Arrivée du cheval     

Le tronc est débité, il faut approcher le cheval à travers un fouillis de branchages. Le cheval breton excelle dans ces travaux de débardage car il est robuste, vif, adroit et obéissant.

Attacher les troncs     

Le débardeur est un vrai professionnel qui ne prend aucun risque et maîtrise tous ses gestes .

Cheval qui tire     

Le cheval n'impose pas de créer de nouveaux sentiers ou de nouvelles pistes d'accès ; contrairement au tracteur, il ne défonce pas le sol.

Femme   

Le métier de débardeur n'est plus réservé aux hommes, des femmes maintenant le pratiquent, à condition d'avoir des chevaux bien dressés qui obéissent à 5 ordres : « hue » pour avancer, « huo » pour tourner à gauche, « diah » pour tourner à droite, « ho » pour s'arrêter et « cul » pour reculer.

Rivière   

Les chevaux peuvent traverser sans problème les petites rivières en tirant les troncs.

Côte   

Certaines côtes sont trop dangereuses pour le tracteur, pas pour le cheval !

Retour de chantier   

Le forestier à la fin du chantier conduit le premier cheval au camion en le tenant par la bride. Le second suit en liberté, bien trop fatigué pour vouloir s’échapper !

Au coin de la cheminée

Le bois a été abattu, rentré, rangé et laissé séché… Et vive les belles veillées au coin du feu !